Qui Est Le Mari De Malika Sorel – Comme toujours, elle va droit au but : “Parmi les nombreux problèmes qui m’ont amené à intervenir dans cette campagne NDLR : des élections présidentielles de 2022, via son livre figure la rapidité avec laquelle l’exclusion s’est propagée par le choix de des noms.”
Ça m’a brisé le cœur de penser qu’à la fin, quoi qu’on fasse, on sera tous des “bougnoules” ». Et elle ajoute une vérité un peu plus loin : « Il est pourtant si évident que la France n’a aucune chance de s’en sortir en s’amputé de ceux qui la soutiennent.
Dernier avertissement avant l’apocalypse académique, Brighelli
La critique que l’on adresse à Malika Sorel n’est pas tombée du ciel. Elle a ajouté à la petite quantité de musique de fond qui nous accompagne depuis quelques semaines.Beaucoup de nos concitoyens immigrés ou dont les ancêtres ont émigré des pays africains (et notamment maghrébins) se sentent opprimés par le conflit en Ukraine et la crise migratoire qui s’ensuit.
L’accueil chaleureux réservé aux petites têtes blondes et à leurs mères et grands-mères réchauffe le cœur (pour reprendre un terme de Malika Sorel).Comme les suiveurs désabusés de La France Insoumise qui voient l’approche “quoi qu’il en coûte” du gouvernement maoïste face à une crise sanitaire, ils se rendent compte que l’immigration n’est pas toujours un problème en France.
Ils constatent que les gens sont plus réceptifs et disposés à aider les “chrétiens blancs” dans des régions où eux, leurs parents et d’autres immigrants de leur pays d’origine ont dû se contenter d’une “soupe avec une grimace” à chaque repas. Justifiée ou non, cette opinion est largement partagée face à la première vague importante d’immigration européenne depuis un demi-siècle. Et il n’y a pas que les gens qui blâment la France pour tout ce qui ne va pas dans leur vie qui ressentent un petit pincement à la poitrine.
Controverse injurieuse qui ne semble jamais se terminer
Non, ce n’est pas tout. La blessure subie par Malika Sorel est antérieure aux événements en Ukraine. L’origine ? Bataille injurieuse. Ceci est indéniable : Certainement, Natasha ; non Malika. Elle affirme qu’« aborder les gens par leurs prénoms exploite les vraies peurs que beaucoup de gens ont » en France.
Sorel utilise son expérience personnelle pour expliquer sa position. Lors d’une réunion de brainiacs, elle a été exclue uniquement à cause de son nom inhabituel.Les masques ont été enlevés. J’ai eu un bon aperçu de l’attitude fainéante de la plupart des invités.
Ils n’ont pas répondu du tout. Il y a un peu d’humiliation, d’embarras et de déception dans tout ce scénario. Quelque chose en elle semble aujourd’hui différent. Si son amour pour la France reste inchangé, elle s’investit moins émotionnellement dans certaines autres personnes passionnées par notre pays. Et dans son cas, la plaie est encore ouverte.
Actes contre la religion : le législateur Ludovic Mendes déclare que “notre société devient de plus en plus violente”.Elle nous explique en termes clairs comment la dispute du nom pourrait être utilisée pour cibler spécifiquement les Français d’origine musulmane.
D’autres noms “non français” comme “Enzo” ou “Kévin” ou “Manuel” ne sont que menu fretin, insultes collectives. Le pire, c’est que ces accusations diffamatoires ne sont pas portées contre les propres décisions des accusés, mais contre les décisions prises par leurs parents. Lorsqu’ils adoptent une identité française, ils doivent également se débarrasser du bagage “pré-français” qu’ils transportaient.
Ainsi, Malika Sorel est ramenée à la culture natale de ses parents et à sa propre ethnie, deux sujets sur lesquels elle n’a pas de prise ferme. Elle conclut qu’il est illogique d’essayer d’assimiler. Malika se rend malheureusement compte que le fait d’être d’origine algérienne la condamne au statut de Harki, tout comme les Juifs espagnols qui se sont convertis au catholicisme aux XVe et XVIe siècles et ont compris que le baptême n’avait pas effacé leur héritage.
Mon cœur a été déchiré par la douleur de Malika, et je ne doute pas que beaucoup d’autres ressentiront la même chose après avoir lu son livre. Au-delà de sa propre expérience (on peut toujours contester son point de vue ou reprocher à l’intellectuel d’être trop crédule.
Malika Sorel formule dans cet essai quelque chose de profond, d’authentique, anthropologiquement et politiquement. Elle nous raconte ses expériences de vie pour étayer ses arguments, mais elle ne pleure pas en le faisant. Enfin, son livre soulève une question cruciale.
Voici comment décrypter la dépêche AFP “Mariage forcé : sursis pour les trois frères” du 18 octobre parue dans Le Figaro.Trois frères tunisiens vivant dans la banlieue lyonnaise ont été reconnus coupables d’avoir tenté de marier de force leur sœur de 18 ans.
Décryptage : “L’ordre social qui assigne à chaque sexe un rôle défini structure la vie des garçons et des filles. Elle encourage fortement l’hétérosexualité dans le premier groupe mais leur laisse une grande marge de manœuvre au-delà du registre “romantique”, qui est souvent perçu comme un signe de faiblesse, voire d’homophobie. Cet ordre social est nettement plus contraignant pour les élèves du secondaire.
Même les filles les plus libérées sont constamment surveillées car on pense que la sexualité féminine non contrôlée est immorale. À l’âge de 12 ou 13 ans, ils commencent à exister principalement aux yeux des autres. Les décisions basées sur les évaluations sont définitives. Les femmes peuvent être qualifiées de “putes” ou de “crevardes” en fonction de leurs vêtements, de leur comportement en public avec les garçons et de leurs expériences de vie.
Les mariages entre personnes de nationalités différentes – les « mariages mixtes » – sont une source importante de nouveaux immigrés en France, surtout lorsque la cérémonie a eu lieu à l’étranger. En 2006, 46 % des mariages interraciaux enregistrés en France et 56 % de ceux célébrés à l’étranger ont suscité ou normalisé l’immigration en France.
C’est notamment le cas des mariages franco-algériens. Pour ces dernières années, j’estime qu’un tiers des mariages français et la quasi-totalité des mariages étrangers ont marqué le début de l’immigration légale en France.
La requête émane du procureur Anne Lacombe. Ils doivent payer à la jeune femme, Mouna, 2 000 euros de dommages et intérêts, et ils interdit de la contacter pendant deux ans.Le juge avait dénoncé les agissements des trois frères, âgés de 19, 25 et 26 ans comme “bras armés du père, de la famille au sens élargi, de la tradition” avec une grande véhémence.
Décryptage : « la question de l’autorité des hommes sur les femmes n’est pas qu’une affaire privée ; c’est un acte public dont les hommes sont responsables devant toute la communauté. Les hommes incapables de “tenir leurs femmes” sont confrontés à une pression sociale, tandis que les mères incapables de “tenir leurs filles” sont confrontées à des réactions négatives. Les mères en sont responsables puisqu’elles sont des agents naturels de « dressage ».
Selon l’AFP : “A la barre, Salaheddine, Badreddine et Hassein, qui étaient relativement libres sous contrôle judiciaire, ont parlé d’une seule voix pour expliquer qu’ils voulaient retourner chez Mouna, leurs parents, pour une fête religieuse, mais que Mouna avait Elle a quitté la maison familiale de Vaulx-en-Velin trois mois plus tôt pour vivre avec sa sœur de 21 ans, Safa, à Villeurbanne.
Le 16 septembre de cette année, la plus jeune et seule membre du groupe à avoir la double nationalité a proclamé avec un accent français tremblant, “je l’ai vue par hasard dans le bus, elle avait l’air amaigrie”. Les bras croisés comme ses frères, il explique : “On lui a donné un coup de main pour essayer de la ramener à la maison”.
Ils ont été contraints de choisir entre “être un bon frère en respectant la volonté d’indépendance de Mouna” et “être un bon fils en apaisant leurs parents”, qui les soumettaient à une “pression morale permanente”, comme l’une de leurs avocates, Me Ingrid Poulet, Mets-le.Décryptage : “Imposer l’obéissance aux enfants se double d’un appel à la soumission spirituelle et intellectuelle.
Mouna a été forcée par ses frères et sœurs aînés de monter dans la voiture familiale qu’ils conduisaient ce matin-là alors qu’il se rendait au travail dans le quartier de la Grange Blanche à Lyon. La jeune femme, qui mesurait 1,50 mètre et pesait 45 kilogrammes, s’était disputée, et plusieurs personnes présentes à la scène violente ont appelé à l’aide.
Salaheddine a admis : « Nous l’avons un peu poussée », après qu’elle ait affirmé avoir reçu un coup de coude et avoir vécu une journée ITT. Les flics ont pu la ramener au domicile de ses parents une heure et quarante-cinq minutes plus tard grâce à la balise d’immobilisation. Elle a déclaré aux enquêteurs qu’elle tentait de fuir un mariage forcé en Tunisie.
Me Chrystelle Panzani, qui défend les deux soeurs, affirme que Safa a été contrainte d’épouser un “membre de la famille” un an plus tôt en Tunisie. La femme âgée vit actuellement séparée de son mari et envisage de faire dissoudre leur mariage.
Cependant, le tribunal a allégé les charges retenues contre le frère de Safa pour vol de son passeport.
Les deux victimes ont été tellement secouées par l’épreuve qu’elles ont refusé de témoigner devant le tribunal. Me Panzani a déploré, “Mouna va devoir rompre avec sa famille parce qu’elle veut vivre sa vie comme elle veut la vivre.”Décryptage : « Quand ils ont en revanche pu devenir financièrement indépendants de leurs parents et établir une vie stable en France, c’est au prix d’une rupture avec leurs parents.
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